En nacelle pour les hirondelles

Suggestions

Comme chaque année, le Parc remonte en nacelle pour venir en aide aux propriétaires en posant des nids d'hirondelles et des planchettes en dessous pour éviter les problèmes de fientes. Cette année, à L’Etivaz une trentaine de nids seront posés.

Afin d’améliorer la cohabitation avec cette migratrice au long cours, le Parc propose la pose de planchettes fixées en dessous des nids, diminuant les désagréments dus aux fientes. En 2024, Cette année, une trentaine de nids et de planchettes seront posés à L'Etivaz.

Depuis 2020, plus de 670 nids et 400 m de planchettes ont été posés, principalement dans l’Intyamon et en partie dans le Pays-d’Enhaut. Juché au haut d’une échelle ou perché sur une nacelle, le Parc, accompagné du menuisier tavillonneur François Krummenacher, s’attelle à la tâche. Une belle réussite puisque le succès de nidification suivi chaque année montre une occupation en hausse dans l’Intyamon.

L'hirondelle de fenêtre, une espèce à sauver

Le légendaire souci de propreté helvétique a conduit l’hirondelle de fenêtre sur la liste rouge des oiseaux menacés. Les salissures provoquées par les nichées aux abords des édifices n’en sont pas la seule raison. La diminution de biomasse des insectes ailés ainsi que les nouvelles techniques de construction – bâtiments vitrés, absence d’avant-toits, matériaux lisses – et le manque de substrat pour la construction des nids lui posent aussi quelques difficultés.

Alors que des colonies de plusieurs centaines de couples étaient encore fréquentes dans les années 1970, on ne compte aujourd’hui plus qu’une poignée de sites dépassant les 200 couples. Les effectifs ont commencé à diminuer à la fin des années 1980 et se trouve en déclin dans une bonne partie du pays.